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Gestion de ma flotte
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Optimisation et réduction des coûts
Avec l’essor de la technologie embarquée dans les véhicules, la voiture autonome ne relève plus de la science-fiction. Entreprises et gestionnaires de flotte doivent aujourd’hui comprendre et anticiper les nouvelles possibilités offertes par la conduite autonome.
Fonctionnement, législation en France, différents niveaux de conduites : retrouvez tout ce que vous devez savoir sur les voitures autonomes, leurs avantages et leurs déploiements.
La conduite autonome désigne la capacité d’un véhicule à se déplacer sans intervention humaine. Cela implique une prise en charge, partielle ou totale, de différentes fonctions du véhicule, notamment :
Plus concrètement, la conduite autonome repose sur un ensemble de technologies embarquées – caméras, capteurs, radars, intelligence artificielle – permettant au véhicule d’analyser son environnement, de prendre des décisions et d’adapter sa conduite aux conditions de circulation.
Si l’avenir laisse espérer la circulation de voitures entièrement autonomes à grande échelle, la réalité se montre plus nuancée. Aujourd’hui, les constructeurs automobiles proposent des systèmes semi-autonomes qui assistent le conducteur dans certaines situations, comme le régulateur de vitesse adaptatif ou le maintien dans la voie.
En France, la législation sur la conduite autonome évolue afin de s’adapter aux progrès technologiques. Par exemple, depuis l’été 2022, la conduite autonome de niveau 3 (voir ci-dessous) est autorisée jusqu’à 130 km/h sur les routes dotées d’un séparateur central.
Également, un décret de 2021 précise les définitions légales pour trois niveaux de véhicules à délégation de conduite : partiellement, hautement ou totalement automatisé. Ce texte introduit notamment une notion importante : le transfert de responsabilité du conducteur vers le constructeur lorsque le système de conduite automatisé est activé et fonctionnel.
Il est important de noter que, malgré les avancées légales, peu de véhicules sur le marché atteignent aujourd’hui le niveau 3. Les niveaux 4 et 5 restent, eux, encore expérimentaux malgré les technologies existantes.
La Society of Automotive Engineers (SAE) définit 6 niveaux d’autonomie, classés de 0 à 6, 0 désignant une conduite sans aucune assistance.
Pour bien comprendre les enjeux de la conduite autonome, concentrons-nous sur les 5 niveaux où l’automatisation joue un rôle significatif.
Au niveau 1, le véhicule ne dispose que d’une seule fonctionnalité d’aide à la conduite, afin d’assister le conducteur sans prendre le contrôle complet du véhicule. Ces systèmes interviennent ponctuellement pour améliorer la sécurité sur la route.
Par exemple, c’est le cas :
La quasi-totalité des véhicules récents est équipée de ces fonctionnalités de niveau 1. Le conducteur reste seul maître de toutes les décisions et doit donc conserver une vigilance permanente au volant.
Le niveau 2 représente déjà une avancée technologique importante puisque le véhicule peut gérer simultanément plusieurs fonctionnalités d’aides à la conduite, notamment :
Concrètement, ces systèmes permettent au véhicule de prendre en charge à la fois l’accélération, le freinage et la direction dans certaines conditions. Comme pour le niveau 1, le conducteur doit faire preuve d’une vigilance constante et doit pouvoir reprendre le contrôle du véhicule à tout moment. La conduite autonome de niveau 2 se montre très répandue sur les modèles haut de gamme, mais également, de plus en plus, sur les véhicules de flotte.
Le niveau 3 marque une évolution réellement significative. À ce stade, le véhicule peut :
Dans les faits, le conducteur n’a pas besoin d’intervenir tant que le système fonctionne correctement et peut détourner son attention temporairement. Mais, là encore, il doit être capable de reprendre les commandes rapidement, si nécessaire.
En France, le niveau 3 est autorisé depuis 2022, mais reste encore rare en pratique, très peu de véhicules se montrant compatibles et homologués.
Au niveau 4, le véhicule devient véritablement autonome, mais uniquement dans des zones définies ou dans des conditions particulières. Il peut donc gérer seul des trajets complets dans des aires géographiques prédéfinies – par exemple, centre-ville ou voie rapide – sans aucune intervention humaine. On parle de géofencing pour définir ce périmètre d’action.
Des services comme Waymo proposent déjà des taxis autonomes de niveau 4 dans certaines zones urbaines aux États-Unis. Techniquement, le conducteur peut se concentrer d’autres activités pendant le trajet. Toutefois, le système reste limité à un périmètre d’usage spécifique, et peut ne pas fonctionner en dehors de ces zones.
À grande échelle, la conduite autonome de niveau 4 reste encore en phase de test et de tels véhicules ne sont pas encore disponibles pour les flottes professionnelles classiques.
Le Graal de la conduite autonome. Au niveau 5, le véhicule peut circuler sans conducteur, sans limitation géographique et dans toutes les conditions. Il peut même fonctionner sans volant ni pédale.
Aujourd’hui, ce type de voitures n’existe qu’au stade de prototypes expérimentaux, et de projets à long terme pour des géants américains comme Tesla, Apple ou Google. Toutefois, la conduite autonome de niveau 5 ouvre des perspectives inédites en matière de mobilité, par exemple pour :
Pour les gestionnaires de flotte automobile, comprendre ces différents niveaux d’autonomie est essentiel pour anticiper les évolutions futures et adapter progressivement la politique de gestion de véhicules.
Même si la voiture 100 % autonome reste encore loin, les technologies semi-autonomes sont déjà présentes dans vos flottes. Nos équipes vous accompagnent dans la gestion et l’entretien de ces véhicules dernière génération.
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