Quelles sont les meilleures voitures de fonction en 2022 ?

16 mai 2023
meilleures voitures fonctions
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Chercher de nouveaux véhicules pour sa flotte d’entreprise revient à croiser critères de confort et objectifs financiers. En 2022, les gestionnaires de flotte recherchent les meilleures voitures de fonction au regard de leurs coûts d’utilisation et de leur rentabilité. Ces facteurs dépendent, bien sûr, des loyers mensuels, mais aussi des pratiques des collaborateurs et de législations plus ou moins favorables à certains véhicules. 

Guerre en Ukraine, flambée du cours du pétrole, crise des semi-conducteurs… Les gestionnaires de parcs automobiles peinent à définir une “car policy” pour leurs achats en 2022. À quelle voiture de fonction se fier pour une stratégie LLD-LOA rentable ?

Comment choisir votre voiture de fonction ?

En tant que gestionnaire d’une flotte automobile d’entreprise, vous avez la tâche difficile de croiser différentes informations :

  • législations concernant le renouvellement de flotte ;
  • réglementations favorables à l’achat de certains véhicules ;
  • adaptations des modèles des constructeurs aux quotidiens de vos collaborateurs et collaboratrices ;
  • types de terrains pratiqués : urbain, rural, route, autoroute ;
  • nombre de personnes véhiculées ;
  • profils de “grands rouleurs” ou de “petits rouleurs”.

L’habitude veut que les citadines se réservent davantage aux petits trajets urbains. La tendance va de plus en plus aux citadines électriques, hybrides, ou hybrides rechargeables. Les véhicules Diesel restent encore utilisés des grands rouleurs, et notamment des équipes commerciales. Celles-ci optent souvent pour des berlines, ou même des SUV. Les dirigeants se voient quant à eux réserver les modèles de berlines haut de gamme.

Les voitures de fonction les plus utilisées par les entreprises

Selon Assurément leasing, les voitures les plus utilisées en leasing LOA (Location avec Option d’Achat) et LLD (Location Longue Durée) en 2021 recoupent les références suivantes.

Parmi les berlines, la Renault Clio enregistre 25 686 véhicules loués ou achetés en leasing, ce qui constitue le record national. Vient ensuite la Peugeot 308, avec 16 486 utilisations professionnelles LLD et LOA. La Renault Mégane et la Volkswagen Golf les suivent.

Côté SUV, c’est la Peugeot 3008 qui a le plus de succès dans les flottes d’entreprise, avec 22 036 achats ou locations de long terme. Viennent ensuite la Renault Kadjar, la Peugeot 2008 et la Volkswagen Tiguan, avec 6500 utilisations professionnelles chacune en 2021.

Côté citadines, la Peugeot 208 l’emporte, avec plus de 17 000 LOA ou LLD en 2021. Vient ensuite la Citroën C3, avec plus de 10 000 achats ou locations de long terme sur cette année.

Les meilleures voitures 2022 pour votre flotte d’entreprise

Les gestionnaires de flotte ont aussi l’habitude de s’intéresser aux classements de véhicules réalisés par des professionnels.

La plupart des classements de voitures d’entreprise médiatisés se basent sur le coût total d’utilisation, c’est-à-dire le TCO. Le choix repose ainsi sur les modalités de location longue durée pour les contrats classiques. Notez que la plupart des contrats s’étendent sur 3 ans, pour 45 000 kilomètres.

Des classements de renom – et notamment la sélection des Echos – proposent des modèles parfaits pour chaque budget de location. Par “parfaits”, le quotidien désigne les meilleures voitures de fonction en termes de confort utilisateur et de frais de leasing :

  • à moins de 200 euros, la Dacia Spring Business semble s’imposer parmi les citadines en entrée de gamme ;
  • entre 200 et 300 euros mensuels, c’est la Hyundai Kona Electric qui s’impose en électrique et la Toyota Yaris Cross en hybride ;
  • Les Echos recommande la Tesla Model 3 en électrique et la Seat Leon e-Hybrid pour les modèles à moins de 400€ mensuels ;
  • entre 400 et 500€, la Mercedes C300e, une voiture hybride, a reçu l’aval du quotidien ;
  • à plus de 500€, c’est la Lexus RX 450h +, toujours hybride, qui l’emporte.

Ce classement révèle ainsi une certaine électrification des catalogues de constructeurs.

Pourquoi autant de véhicules électriques en LLD ?

Dans un contexte où le coût des carburants flambe, les gestionnaires de flotte automobile se demandent comment rentabiliser le renouvellement de parc. Il s’agit de trouver des carburants moins chers pour répondre à la hausse des prix à la pompe. Il faut aussi s’enquérir des mesures gouvernementales qui favorisent le passage à des engins moins polluants.

Parmi celles-ci trône le rétrofit électrique. Il s’agit de remplacer vos moteurs thermiques par des moteurs électriques, en échange d’une prime. Renouveler son parc en l’électrifiant permet aussi de prétendre au bonus écologique ou la prime à la rétroversion. Ces deux politiques ne se réservent effectivement pas aux particuliers. Même les utilitaires légers peuvent profiter d’une aide à l’achat de véhicules “propres”.

Les entreprises qui se dotent de voitures électriques profitent également de l’exonération de la Taxe sur les Véhicules de Société, ou TVS. Celle-ci se calcule effectivement sur le niveau de pollution des engins selon leurs émissions de CO2, le type de carburant utilisé et l’année de construction.

Parallèlement, la loi d’orientation des mobilités, ou LOM, prévoit certaines obligations pour les flottes de véhicules professionnels. Les parcs automobiles de 100 engins ou plus doivent ainsi intégrer 10% de véhicules à faibles émissions dans leur renouvellement. Cette mesure s’applique dès 2022. Elle va être amenée à augmenter au cours des années.

Enfin, les entreprises qui optent pour des parcs automobiles électriques ne paient pas la taxe sur les cartes grises. Cette mesure connaît des variations régionales. En PACA, par exemple, les voitures propres, électriques, hybrides ou hydrogène, ne la paient pas.

Côté déduction fiscale, les plafonds s’avèrent en outre plus élevés sur les voitures électriques :

  • une voiture électrique peut prétendre à 30 000 euros de déduction fiscale ;
  • les engins dont les émissions polluantes vont de 20 et 49 g/km de CO2 atteignent des plafonds de 20 300 euros ;
  • Pour 50 à 165 g/km d’émissions, le plafond s’élève à 18 300 euros ;
  • Avec plus de 165 g/km, le plafond descend à 9 900 €.

Le niveau de ces plafonds fiscaux encourage également les gestionnaires de flotte à s’intéresser au décalaminage des moteurs, qui permet de réduire les émissions polluantes.

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