Comment réduire mes coûts liés à l’accidentologie ?

10 août 2020
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Omniprésent, le risque routier est une donnée que les Gestionnaires de parc se doivent d’intégrer à leur activité. Cette donnée est à la fois humaine et économique, le Gestionnaire de parc doit en effet assurer la sécurité de ses Collaborateurs tout en limitant le budget de ce poste de dépenses. Comment parvenir à atténuer les coûts afférant à la sinistralité ? La prévention est-elle le meilleur moyen pour se rapprocher du risque zéro ?

Dans l’optique de réduire significativement le nombre de sinistres et donc les coûts liés à l’accidentologie, le Gestionnaire de parc a sous la main de nombreuses ressources. Il parviendra à atteindre cet objectif :

  • En sécurisant le parc automobile,
  • En mettant en œuvre un plan de prévention,
  • En redéfinissant l’environnement de conduite,
  • En effectuant un suivi de la sinistralité dans l’entreprise.

Par la sécurisation du parc automobile

Le Gestionnaire de parc a, tout d’abord, la possibilité de limiter la sinistralité au sein de l’entreprise en équipant mieux les véhicules professionnels composant sa flotte automobile. Acquérir une voiture de société disposant, de série ou en option, d’une caméra ou de radars de recul permettra dans un premier temps de réduire considérablement le nombre d’accrochages lors des stationnements en zone urbaine. Si le véhicule ne dispose pas d’un tel équipement, il est tout à fait possible de le faire installer par la suite chez un spécialiste. Cet accessoire est très utile pour les véhicules au gabarit imposant ou à la vision arrière réduite (absence de vitres arrière, utilitaire équipé d’une cloison séparatrice ou de portes arrière pleines).

Vous pouvez compléter l’équipement des véhicules de votre parc avec divers systèmes d’aide à la conduite : aide au stationnement, assistant de freinage d’urgence (AFU), régulateur adaptatif de vitesse (ACC), Active Lane Assist pour éviter un écart de trajectoire, détecteur d’angles morts, phares adaptatifs, aide au démarrage en côte ainsi que le contrôle de descente (HDC). Tous ces équipements de sécurité contribuent à la réduction du nombre d’accidents au sein de l’entreprise et par conséquent, à la baisse des frais de remise en état post-accident.

L’entretien courant des véhicules de société joue également sur le taux d’accidentologie du parc auto. En effet, un véhicule professionnel bien entretenu ne présentera pas un comportement dangereux sur la route en cas de conditions de circulation dégradées (de nuit, pluie, brouillard, neige) :

  • Perte de contrôle du véhicule (pression d’air insuffisante des pneumatiques, pneumatiques en mauvais état, pneumatiques non adaptés à la saison, etc.),
  • Vision diminuée de la route (mauvais réglages des phares, désembuage difficile du pare-brise en raison d’un défaut de climatisation, etc.),
  • Etc.

Par la mise en place d’un plan de prévention

Mettre en œuvre un plan de prévention des risques routiers au sein de l’entreprise a également un effet positif sur la réduction des coûts liés à l’accidentologie. L’objectif de cette mesure est de parvenir à modifier le comportement au volant des Conducteurs de sorte qu’ils soient plus responsables. Pour cela, le Gestionnaire de parc a la possibilité de mettre en place les actions suivantes :

  • Sensibiliser les Conducteurs sur les dangers de la route au travers d’une communication active (newsletters, lettre d’informations ou journal interne, flyers, charte du bon Conducteur, intranet, encarts sur le panneau d’affichage principal de la société, réunions en interne, etc.) en abordant les thématiques suivantes : respect des limitations de vitesse, utilisation du téléphone au volant, consommation d’alcool et de drogues, maintien des distances de sécurité, contrôle régulier de la pression d’air, vérification de l’éclairage et de l’usure des pneumatiques, inspection de l’état des balais d’essuie-glace, rigueur au niveau des opérations d’entretien et de maintenance, etc. De plus, communiquer de manière récurrente favorise, chez le Collaborateur, une modification de son comportement au volant. Nous vous conseillons alors de mener des campagnes de communication 1 à 2 fois par trimestre en abordant un sujet bien précis,
  • Inscrire les Conducteurs à des sessions de perfectionnement à la conduite ou à des formations à l’éco-conduite. En tirant parti des leçons de ces différents stages, le Conducteur sera plus enclin à changer son mode de conduite. En conduisant de façon plus responsable, il diminuera le risque d’accrochages – en moyenne de 10 à 15% – de par une vitesse moyenne plus faible, par des freinages anticipés, par une meilleure lecture de la route ainsi que par un véhicule soigneusement entretenu,
  • Convier les Conducteurs à participer aux Journées de la Sécurité routière (informations, audit de conduite, simulateur de conduite, etc.),
  • Instaurer des actions de prévention pouvant prendre les formes suivantes : challenge axé sur l’éco-conduite, prime annuelle de bonne conduite, prise en compte de l’accidentologie dans la rémunération variable du Conducteur, etc.,
  • Mettre en place des recommandations : précautions à prendre lorsque les conditions climatiques ne sont pas clémentes, planification des déplacements à l’avance, adoption d’une conduite éco-citoyenne, etc.,
  • Etc.

Cependant, il n’existe pas de plan de prévention unique et prêt à l’emploi. Il doit être, en réalité, adapté aux spécificités de l’entreprise ainsi qu’à son organisation. Un déploiement au cas par cas est donc nécessaire !

Par la création d’un environnement favorable pour le Conducteur

Bien qu’une erreur de conduite soit souvent à l’origine d’un accident, l’environnement dans lequel se trouve le Conducteur a également sa part de responsabilité. Il est impératif, pour le Gestionnaire de parc, d’agir sur ce point !

De manière à réduire significativement les coûts liés à la sinistralité, une réflexion autour de l’amélioration de l’environnement de conduite du Conducteur doit être menée par la direction de l’entreprise avec l’aide du Gestionnaire de flotte. Pour mener à bien cette démarche, ils vont explorer les pistes suivantes :

  • Imposer au Conducteur une limite kilométrique journalière,
  • Inviter le Conducteur à planifier ses déplacements (kilomètres inutiles, estimation du temps de trajet, excès de vitesse, embouteillages, etc.),
  • Inciter le Conducteur à prendre des itinéraires sûrs,
  • Limiter le nombre de rendez-vous clients et fournisseurs sur une même journée,
  • Concentrer ses rendez-vous de la journée sur un seul et même secteur,
  • Etc.

Si ces mesures s’avèrent être bénéfiques pour l’ensemble des Conducteurs, le Gestionnaire de parc pourra les inscrire au sein de la « Car Policy » de l’entreprise.

Pour le bien-être du Conducteur ainsi que pour sa sécurité au volant, il est donc indispensable qu’il se trouve dans un environnement de conduite parfaitement sain. Auquel cas, une ambiance stressante sera susceptible d’altérer sa concentration ainsi que ses réflexes. Cette dégradation des conditions de conduite peut être même la cause d’un accident de la route et la source de dépenses imprévues.

Par un suivi de la sinistralité

Enfin, réduire durablement les dépenses relatives à l’accidentologie passe également par la mise en œuvre d’un suivi régulier. Dans un premier temps, à l’aide de votre logiciel de gestion de flotte, vous définirez les indicateurs-clés à suivre. Cela peut être le nombre de véhicules contrôlés, le taux de sinistralité, le nombre d’accidents responsables, le nombre d’arrêts de travail, les frais de remise en état, les coûts des véhicules de remplacement, etc. Après plusieurs mois d’observation, vous en ressortirez des statistiques et les présenterez à votre direction. Suite à cela, vous vous fixerez des objectifs à atteindre dans l’optique de parfaire le pilotage de la sinistralité de votre parc automobile.

Outre l’aspect statistique lié à la sinistralité de votre parc automobile, il est également conseillé d’installer un suivi post-accident auprès des Conducteurs ayant été récemment victime d’un accident de la route. Ce suivi consiste en une série d’entretiens, menés par vous-même ou par un intervenant externe, dans les jours suivant l’incident. L’objectif de cette démarche, ici, est triple :

  • Être disponible et à l’écoute des Conducteurs,
  • Débanaliser la notion d’accident au sein de l’entreprise,
  • Responsabiliser les Conducteurs.

La prévention auprès des Collaborateurs de l’entreprise est, donc, le moyen le plus efficace pour réduire le coût lié aux accidents de votre parc de véhicules professionnels. Vous avez ainsi à votre disposition de nombreuses solutions pour combattre la sinistralité au sein de l’entreprise : entretien du parc, technologies embarquées, sensibilisation des Conducteurs, perfectionnement à la conduite, outils de suivi, télématique, etc.

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